Du je(u) dans la famille

  • Soirée préparatoire à la 7e journée « parents exaspérés - enfants terribles »
    Soirée préparatoire à la 7e journée « parents exaspérés - enfants terribles »
  • Du je(u) dans la famille

    Soirée préparation à la 7e journée "parents exaspérés - enfants terribles"

    Espace saint Marc Lyon 2

    Entrée : 10€ 

     

    Argument de la soirée :

    Dès 1920, Freud s’intéresse à la demande des parents quand ils consultent le psychanalyste pour leur enfant « nerveux et indocile». Freud repère que les parents mécontents, fatigués ou exaspérés attendent que leur enfant guérisse ou que le traitement produise un changement. 

    Il précise « pour eux, un enfant sain est celui qui ne leur cause aucun tracas et qui leur donne toute satisfaction. » Mais « après la guérison, ce dernier suit avec d’autant plus de décision sa voie propre, de sorte que les parents sont maintenant bien plus mécontents qu’avant la cure. » Pour le psychanalyste, ce qui compte, c’est si l’enfant souhaite un changement ou seulement sa famille. La psychanalyse n’opère pas dans le but de permettre à l’enfant d’occuper la place de satisfaction de ses proches, mais opère un déplacement de sa position par rapport au fantasme parental.

    L’enfant naît d’abord en place d’objet, produit par le couple de ces parents. C’est ce que Lacan a nommé l’objet a. L’enjeu pour le petit d’homme est alors de passer d’une position d’objet à une place de sujet. Pour ce faire, il peut trouverrecours dans la médiation paternelle ou dans un symptôme. Dans tous les cas « l’enjeu » c’est le « Je ». 

    C’est en cela que Lacan parle de « drame familial ».Reprenant J. Lacan, J-A Miller précise, lui, que le « Je est  làoù il y a la jouissance inconsciente du symptôme  ».