Echo de la 6e Journée de l'Institut de l'Enfant 13 mars 2021

Brève de JIE6

Le 13 mars dernier la sixième journée d’étude de l’Institut de l’Enfant a eu lieu en visioconférence. Un pari réussit. Au-delà de l’image, le désir engagé et incarné de chaque collègue-intervenant s’est fait sentir et a « traversé » l’écran !

Un fil a fait orientation tout au long de la journée : il n’y a pas de standardisation possible « On n’enferme pas la jouissance dans un tonneau qui ne soit pas percé » formulait de Nicole Borie. La sexuation traite l’inscription de la jouissance : limité par le phallus d’un côté, ne répondant pas à la norme phallique de l’autre.

Lors d’une émission sur France Culture, Lacan disait en 1973 que là où l’être parlant se perd, là où il bafouille c’est dans le rapport sexuel. Ce qui nous condamne à avoir des normes sociales, faute de norme pour le sexuel. Les cas exposés dans la journée ont fait percevoir, aux un par un, comment l’orientation analytique permet de faire une place au dire à partir de ce « bafouillage » sur le sexuel qui nous concerne, en tant qu’êtres parlants et « parlés », comme le soulignait Lacan.

A chacun son genre, chacun son malentendu ! L’orientation analytique ouvre à la surprise véhiculée par un dire. Elle peut aussi accueillir une certitude, pas interprétable en tant que telle, mais à ne pas considérer pour autant figée, comme un destin irréversible.