Enfant placé, famille d’acceuil : le pari d’une rencontre

  • Echo de la matinée du 16 septembre, Annecy

     

    A travers le parcours de Zorah Viola, riche d’une longue expérience éclairée par la psychanalyse avec des enfants placés, c’est une clinique du quotidien, une clinique des « petits riens » que nous découvrons. Elle témoigne que « les bonnes intentions » ne suffisent pas pour s’accrocher dans ce métier et qu’elle-même a été amenée à déconstruire ses propres croyances grâce à l’appui de la psychanalyse, afin de laisser la place à ce qu’on ne sait pas d’avance.

  • Une phrase a trouvé écho auprès de ce public composé de familles d’accueils et de travailleurs sociaux, ouvrant, d’emblée, un échange animé : « Accueillir un enfant, c’est accueillir ses parents ». Nicole Tréglia a souligné que les coordonnées du placement familial se prête à la concurrence comme s’il n’y avait de la place que pour un. Construire de manière particularisée l’accueil de l’enfant, c’est accepter une vérité non objective, une version personnelle du parent concernant le placement de son enfant.

    Ce matin-là, le pari fut réussi. Les professionnels s’étaientdéplacés en nombre, les échanges furent vifs et animés, ouvrant, peut-être, sur d’autres horizons de rencontres …

     

     

    Sonia Vachon