Marie-Hélène Brousse, modes de jouir au féminin

  • Mode de jouir au féminin
  • Alors que les femmes s’affirment sur la scène du monde et que les catégories sexuelles se multiplient, la psychanalyse met au jour que le féminin n’est pas réductible à des données biologiques ou culturelles. Ce livre explore le féminin hors genre et au-delà du fantasme. De dits d’analysants, il extrait quelques expériences de jouissance.

    La sexualité féminine, « continent noir » de la psychanalyse freudienne, est mystère. De ce trou noir, Marie-Hélène Brousse fait surgir des effets de savoir. Le vide situe un érotisme propre au féminin. Elle précise ici l’avancée de Lacan isolant une jouissance autre que phallique, non localisée, indicible, affine à l’infini.

    Le féminin est un mode de jouir qui toujours surprend les êtres parlants quand ils l’éprouvent, une jouissance hors sens, hors loi, mais pas hors corps.

     

    Présentation de l’auteur

    Marie-Hélène Brousse

    Psychanalyste à Paris, membre de l’École de la Cause freudienne et de l’Association mondiale de psychanalyse.

     

    Sommaire

    INTRODUCTION

    Le féminin, un mode de jouir

    Rencontre épistémique

     

    I – VIDER LA MÈRE

     

    UN SOUVENIR D’ENFANCE EN ANAMORPHOSE

    AVANCÉES LACANIENNES

    Structure / Topologie / Logique

    LA FAMILLE AU TEMPS DES UNS-TOUT-SEULS

    Indifférenciation

    Une conséquence inattendue : exit la mère

    De la chaîne au nouage : les troisés de l’ordre de fer

    TROIS LEÇONS CLINIQUES

    LE VIDE QU’IL Y A

     

    II – DU VIDE COMME MODE DE JOUIR AU FÉMININ

     

    D’UNE POSITION FÉMININE DES CORPS QUI PARLENT

    Le féminin hors genre

    Le féminin au-delà du fantasme

    Encore, encore

    L’HÉTÉROS DANS DES PAROLES ANALYSANTES

    Signifiants épars : Cacher / Désobéi-sens / Anonyme, hors nom /

    Silence, hors parole / Disparaître

    L’HÉTÉROTISME OU L’ÉROTISME DU VIDE

    Dessin

    Du vide

    Effacements de l’image, du nom et du Un

    Désobéi-sens et silence

    Solitude et disparition

    JOUISSANCE DE LA DISPARITION : ÊTRE BARRÉ

     

    CONCLUSION