ONICAR ? n°56 - Dire

  • Pour commander cliquer sur l'image
  • Vidéo de présentation
  •  Dire

    ORNICAR? n°56 Avril 2023

     

    Sommaire

    Ornicar ? 56 – Dire

    Liminaire par Deborah Gutermann-Jacquet

    Dire, être,  faire

    Dan Arbib, Sur le cogito cartésien

    Élise Etchamendy, Le performatif comme suppléance

    François Regnault, Dire, dits, diction. Dires d’Homère

    Jacques-Alain Miller, Le dire de Lacan, son pathétique

    Les temps du dire

    Florence Dupont, Oralités romaines

    Bénédicte Sère, Dire au Moyen Âge

    Didier Lett, Le cri du viol à la fin du Moyen Âge

    Nicolas Kiès, Le dire comique à la Renaissance

    Isabelle Barbéris, Les mirages de l’autodéclaratif

    Julien Barret, Le rap : l’art poétique de notre époque

    Les pouvoirs de l’éloquence

    Albert Grenier, Ogmios et la danse macabre

    Anne-Marie Favreau-Linder, Lucien et le mythe d’Ηρακλη̂ς ὁ λόγος

    Jérôme Lecaux, Ogmius par Dürer d’après Rudolf Egger 

    Miscellanées

    Jacques-Alain Miller, Philippe La Sagna, Laurent Dumoulin, Monique Amirault, Hervé Castanet, Philippe Hellebois, Catherine Lazarus-Matet, Pénélope Fay, Antonio Di Ciaccia, Luc Garcia, Katty Langelez-Stevens, Philippe De Georges, Yves Depelsenaire

    Psychanalyse

    Éric Laurent, Conjectures du savoir et désir de LOM

  • Description

    s/dir. de Jacques-Alain Miller, Deborah Gutermann-Jacquet

    Thématique/problématique générale de l’ouvrage :

    Si la parole a un pouvoir, comment accède-t-elle au statut d’un dire qui compte ? Lacan distingue ce qui se dit et le dire, porté par une énonciation. « Le dire de Lacan, son pathétique » de Jacques-Alain Miller, un inédit (issu de son cours « L’orientation lacanienne. Vie de Lacan »)

     

    Présentation 

    Suffit-il de dire « Je suis » pour être ? Qu’est-ce qu’un dire qui fait acte ? Ce numéro d’Ornicar ? explore la pluralité des manières de dire, à travers les époques et les discours : de l’Antiquité romaine, où n’agit que le dire, à l’idéal d’« autodétermination » de certains contemporains rêvant de se signifier sans médiation de l’Autre.

    Telle parole de l’Autre (père, mère, etc.) peut prendre une valeur déterminante pour le sujet, parfois à son insu. Si la parole a un pouvoir, comment accède-t-elle au statut d’un dire qui compte ? Lacan distingue ce qui se dit et le dire.

    Le pari de la psychanalyse est de faire fond sur la puissance de la parole pour interpréter : produire un dire, porté par une énonciation, apte à dépétrifier, à faire chuter les identifications mortifiantes avec lesquelles le sujet se défend de la vie.

    Découvrons les richesses du dire dans les facéties de la Renaissance, la disputatio médiévale, le flow des rappeurs et son usage dans la psychanalyse.