Réveils !

  • Réveils !
    Réveils !
  • « Réveils ! »

     « Réveils ! ». Le point d’exclamation nous l’avait annoncé : la soirée consacrée aux cartels allait nous réveiller… Oh, pas nécessairement dans l’évidence du gong qui fait fulgurance et nous secoue ; cela peut parfois être plus discret, plus subtil, comme la réception d’une tonalité, d’une couleur, d’un bien-dire, ce petit écart rendu possible par le cardo du cartel, le gond qui articule, permet le battementle franchissement du seuil. Ce franchissement fut l’invitation de la soirée, à partir de la présentation de deux textes, lesquels ont permis un rapprochement inattendu : le cartel, le rêve. Nicole, citantLacan, « Nul travail n’a jamais engendré un savoir », démonte l’illusion de la « belle démonstration » dans le cartel, et Jérôme invite à considérer le récit du rêve, dans sa valeur de créer l’adresse. Dans ce rapprochement entre le cartel et le rêve, s’entrevoit alors ce qui réveille : ce qui ne se donne pas dans le texte, mais demande d’y mettre du sien, car seul compte ce qui viendra, pour celui qui parle.

     

    Véronique Herlant